"Cryptocaryon Irritans"
La maladie la plus connue est la maladie des points blancs, heureusement c’est aussi la plus facile à soigner.
On la reconnaît aisément aux tout petits points blancs présents sur les nageoires ou sur le corps.
Le parasite Cryptocaryon irritans appartient, comme ichthyophthirius, au groupe des protozoairesciliésholotriches. cryptocarion est l'équivalent marin d'Ichthyophthirius, tant par son aspect que par la facilité avec laquelle il apparaît en cas de perturbation
Symptômes :Bien que la photos représentent un poissons très affectés, il n’est pas toujours aussi claire de confondre cette infection.
Certains des signes d'infection sont le frottement ou se gratter contre les décorations ou substrat, problèmes respiratoires, une couche muqueuse accrue, perte d'appétit, synchronisation anormale du comportement, nageoires effilochées, yeux nuageux et, bien entendu, les taches blanches.
Ces taches caractéristiques sont généralement décrites comme des petits grains de sel coincés dans le corps du poisson.
Cycle de vie du parasite :Le cycle de vie du parasite est intéressant et important à comprendre pour bien appliquer le traitement.
La scène où le parasite est relié à un poisson est appelée un trophont.
La trophont passe trois à sept jours (en fonction de la température) et se nourrit du poisson.
Après cela, le trophont quitte le poisson et devient ce qu'on appelle un protomont .
Ce protomont se rend dans le substrat de deux à huit heures, mais il pourrait aller tant que dix-huit heures après avoir quitté son hôte.
Une fois que le protomont s'attache à une surface, il commence à se transformer et s'appelle désormais un tomont.
Ainsi, une division s’opère et on obtient des centaines de parasites de la fille, appelés tomites .
Ce stade d’infection peut durer de trois à vingt-huit jours. Au cours de cette longue période, le parasite demeure caché.
Après cette période, les tomites éclosent et commencent la recherche d’un hôte. À ce stade, ils sont appelés theronts , et ils doivent trouver un hôte dans un délai de vingt-quatre heures ou ils peuvent mourir. (Colorni & Burgess, 1997).
Médecine préventive :La meilleure solution de traitement est la prévention. Idéalement, tous les nouveaux poissons devraient être mis en quarantaine pour au moins un mois complet.
Cela permet de garantir que les poissons sont en bonne santés et donne également le temps de survivre au traumatisme d'expédition, de s'habituer à un nouveau régime et de prendre du poids.
De plus, cela se produira dans un environnement exempt de concurrence.
Traitement :La parade radicale contre cette maladie est le traitement à base de cuivre, utilisé parfois dans les batteries de votre revendeur et dans les bacs FO.
Malheureusement, cuivre et coraux sont incompatibles.
En cas de points
blancs dans votre bac, il vous est interdit de le cuivrer, sous peine
de disparition de tous vos coraux.
L'idéal est de pêcher le poisson, pour le traiter au cuivre dans un autre bac.
D'autres méthodes sont à votre disposition .
Une baisse rapide de la densité de 3-4 millièmes peut être efficace.
D'une part, on peut espérer un (léger) choc osmotique atteignant le
parasite, (bien que cette théorie soit controversée), mais on va
surtout favoriser le rétablissement du poisson qui va dépenser moins
d'énergie afin de préserver son équilibre osmotique interne la remontée de la densité devra s'effectuer en douceur, à la différence de la baisse qui doit être brutale.
Si la pêche du poisson est possible, on peut aussi tenter un bain
d'eau douce (pas osmosée: trop de différence de pH), où là c'est
effectivement le choc osmotique qui est visé. Renseignez-vous tout de
même en ce qui concerne le poisson.
L'utilisation de l'UV :peut être recommandée dans le combat contre ce parasite. Le principe
est d'attraper le parasite pendant sa phase liquide, quand il flotte
dans le bac à la recherche d'un hôte. Si à ce moment là il passe dans
l'UV, il sera détruit.
Cette méthode semble idéale, mais dans la
pratique, il faut de la chance (ou bien adapter son dimensionnement)
pour attraper tous les parasites en phase liquide vu le faible débit
d'un UV.
On ralentit néanmoins la prolifération de la maladie.
L'efficacité est donc controversée.
Source le net